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REFUSONS LES COUPES SOMBRES DANS L’EDUCATION POPULAIRE !
--> Communiqué de l'ARDEVA


La réduction drastique ou la disparition d’aides publiques aux associations remet en question les diverses activités d’intérêt général et parfois de service public qu’elles mènent pour un accès de tous à une éducation citoyenne.

SI CES ASSOCIATIONS DISPARAISSAIENT … ?
Centres de loisirs et CLAE, séjours de vacances, accompagnement à la scolarité, maisons des jeunes et de la culture, foyers de jeunes travailleurs, actions de soutien à l’intégration, animations en milieu rural, formations, actions culturelles et sportives dans les quartiers, chantiers de jeunes, établissements médico-sociaux…. Autant d’activités associatives faisant partie du quotidien des populations, répondant à de réels besoins sociaux, contribuant à un aménagement équilibré du territoire et favorisant un accès de tous à l’éducation et la culture qui risquent d’être remises en question faute de moyens financiers. Autant d’emplois aussi que créent ces activités qui sont menacés de disparition….

DES ACTIVITES POUR TOUS ET DES EMPLOIS MENACES !
Les associations de Jeunesse et d’Education Populaire réunies au sein de l’ARDEVA Ile-de-France ont décidé de contribuer à la mobilisation du CNAJEP et de s’associer aux collectifs associatifs de Paris et de Seine-Saint-Denis pour résister à la politique libérale du gouvernement qui remet en cause les uns après les autres tous les acquis sociaux. Après les attaques subies ces dernières années, l’éducation est dans le collimateur. L’école est directement concernée par une loi d’orientation (loi Fillon) qui a mobilisé contre elle la plupart des acteurs et partenaires tandis que l’on supprime des postes d’enseignants. Les associations et en particulier celles de jeunesse et d’éducation populaire ne sont pas épargnées.

DES DISCOURS CONTREDITS PAR LES FAITS
Les représentants de l’Etat ne tarissent pas d’éloges sur le rôle irremplaçable des associations dans la cohésion sociale, sur leur place dans l’élaboration des politiques publiques ou leur participation à des missions de service public…. Après avoir totalement oublié pendant 3 ans la Charte d’Engagements Réciproques signée avec le mouvement associatif (CPCA) ils annoncent aujourd’hui une Conférence nationale sur la vie associative ! Changeant de cap, le gouvernement et le ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie Associative annoncent désormais un retour des emplois aidés sous forme de Contrats d’Accompagnement à l’Emploi (CAE) : 45000 contrats financés par le plan Borloo ! Mais que pèsent ces mots face aux faits qui attestent eux d’une politique qui asphyxie les Associations ?

UNE ATTAQUE EN REGLE DE L’ETAT CONTRE LES ASSOCIATIONS
La liste est longue depuis 2002 :
- suppression des emplois-jeunes et développement d’emplois précaires et non qualifiés,
- réduction régulière des subventions du ministère de l’Education Nationale,
- fortes diminutions des crédits du FASILD et du volet social de la politique de la ville,
- réduction des aides CDVA pour la formation des bénévoles,
- diminution de postes FONJEP et remise en question de la gestion paritaire de ce fonds,
- baisses de 15à 75% des subventions nationales Jeunesse et Sports,
- arrêt des conventions et le recours aux appels d’offres au ministère de l’agriculture,
- annonce de la suppression de 800 postes d’enseignants mis à disposition des associations complémentaires de l’enseignement public,
- diminution importante des crédits d’Etat consacrés aux Contrats Educatifs Locaux qui s’additionne à une réduction des crédits des CAF dans ce secteur.

UNE LOGIQUE LIBERALE A L’ŒUVRE
Faire des économies qui sont en fait de fausses économies
Les activités éducatives, sociales ou culturelles ne peuvent obéir au seul critère de rentabilité surtout s’il est examiné à court terme. Les diverses actions associatives qui structurent le quotidien des enfants et des jeunes après l’école sont indispensables et au final plus efficaces et moins onéreuses que la politique actuelle du tout répressif (centres éducatifs fermés, incarcérations de mineurs…). Fausses économies aussi si l’Etat se décharge de ces financements sur des collectivités locales qui seront obligées d’augmenter la fiscalité locale.

Ouvrir à la « concurrence » pour certaines activités pouvant devenir lucratives
Le secteur privé lucratif lorgne sur certaines activités développées jusque là par un secteur associatif à but non lucratif, soucieux d’accessibilité et de lien social. L’inscription de certaines de ses activités dans le champ des « services à la personne » avec des déductions fiscales, ouvre en effet un espace nouveau de solvabilité. L’accompagnement scolaire voit ainsi se développer un véritable marché lucratif qui prospère sur la peur de l’échec scolaire. Cette logique ne peut que renforcer des inégalités et sert de laboratoire pour demain : garde des enfants à domicile face aux centres de loisirs, stages d’activités prestigieux face aux « colos » des pauvres…

Affaiblir les fédérations et les collectifs pour mieux instrumentaliser le secteur associatif
Les associations de Jeunesse et d’Education Populaire constituent depuis leur création un espace d’innovation sociale qui est à la fois un « contre-pouvoir », quel que soit celui en place, et un partenaire pour certaines actions. Elles revendiquent une reconnaissance concrète de leur rôle, de leur utilité publique, qui a donc nécessairement un coût pour la société si on ne le répercute pas directement sur les usagers. Leurs projets associatifs, par leur gestion démocratique, sont les moteurs de leurs actions et la garantie de leur indépendance. C’est pour ces projets que les associations gèrent des activités, créent des emplois, ce qui en fait aussi des entreprises à part entière revendiquant, à côté des mutuelles et des coopératives, leur appartenance à une autre économie, sociale et solidaire.
Cette conception du mouvement associatif défendue notamment par les grandes fédérations dérange à l’heure où le gouvernement entend surtout voir les associations devenir des créateurs d’emplois précaires et non qualifiés, des prestataires de services répondant à des appels d’offres…

L’ARDEVA Ile-de-France (Association régionale pour le développement de la vie associative)
35 fédérations et associations régionales irriguant le territoire de l’Ile-de-France au travers de leurs 3 000 associations regroupant plus de 25 000 bénévoles et élus et 6 000 salariés.
AJBF – ALIF – ARDIE – Au fil de l’eau - CEMEA – CETEC AJ – CPCV – CPN – CFCS – Culture et liberté - EEDF – EPE – FFMJC – FIA-ISM – FNARS - Foyers Ruraux – Francas – FUAJ – Graine – Ile-de-France Environnement – JPA - ––- Ligue de l’Enseignement - Léo Lagrange – MJC IdF- Petits débrouillards – Rempart - Scouts et Guides de France – SJT – Soleil et Santé – STAJ - UFCV –-UFJT – Vacances et familles.

Petition à télécharger ici
à adresser à ARDEVA 40 bis, rue du Faubourg poissonnière 75010 Paris



Ecrit par Francas93, le Vendredi 7 Octobre 2005, 11:05 dans la rubrique "Forum".