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LES PARTENAIRES DES FRANCAS 93



Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis




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Associations complémentaires de l’école en danger !
Ces associations se situent, depuis leur création, dans la logique du développement et du rayonnement de l’École publique.
Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir, durant et en dehors du temps scolaire, le service public d’éducation dont elles sont des partenaires incontournables.

A ce titre, elles bénéficient depuis très longtemps de l’agrément de l’Éducation nationale et du soutien de l’État pour mener leur action grâce à des subventions de fonctionnement et à la mise à disposition d’enseignants qui animent et encadrent des réseaux nationaux, régionaux et départementaux avec l’aide de milliers de salariés et plus encore de bénévoles.
Les enseignants mis à disposition de ces associations sont garants de la qualité éducative des projets comme du respect des principes fondamentaux de l’École républicaine.

Nous réaffirmons la vocation non lucrative de l’action des associations complémentaires et nous nous opposons aux dérives marchandes qui dénaturent l’éducation, en temps et hors temps scolaire, creusent les inégalités, asservissent la communauté éducative et déconsidèrent les missions et le rayonnement des éducateurs.

Alors que les subventions attribuées aux associations complémentaires de l’école diminuent d’année en année ( - 20 % en 4 ans), le ministère des finances annonce que pour la rentrée 2006, 800 postes d’enseignants mis à disposition auprès de ces associations, seront supprimés. Si comme l’affirme le ministère, il n’existe aucune volonté de nuire à ces associations, alors comment concevoir et assurer leur pérennité sans moyens humains et financiers ?

Dans une période où les questions de formation, d’éducation à la citoyenneté, d’éducation au développement, de laïcité, de temps libre, d’intégration sociale, d’épanouissement personnel de l’enfant… mettent en évidence la nécessaire complémentarité éducative, cette « rupture de contrat » entre l’Éducation nationale et ses premiers partenaires est incompréhensible.

C’est un combat qui concerne tous les acteurs de l’éducation des enfants et des jeunes, tous ceux qui n’ignorent pas que la lutte contre l’exclusion sociale passe par l’accès aux actions déclinées ci-dessous :

  • Formation initiale et continue d’enseignants, professionnels ou volontaires de l'animation, du secteur culturel, médical ou social
  • Mise en place, dans les écoles, collèges, lycées, de projets culturels, artistiques, sportifs…
  • Formation de milliers de délégués élèves de collèges et lycées
  • Encadrement d’ateliers relais pour les élèves en rupture scolaire
  • Aide à la scolarisation à domicile d’enfants ou de jeunes accidentés
  • Organisation de séjours éducatifs en temps scolaire
  • Organisation de campagnes de solidarité aidant annuellement des enfants à suivre une scolarité normale ou à partir en vacances
  • Animation de centres de loisirs, de centres de vacances
  • Encadrement d’associations scolaires (coopératives, associations sportives, foyers sociaux éducatifs, maison des lycéens)
  • Accueil au sein de structures spécialisées de jeunes ou adultes en situation de handicap
  • Production et diffusion d’outils professionnels, de revues pédagogiques
  • Organisation de séminaires, de conférences de salons… sur des problématiques éducatives
  • Aide à l’insertion sociale et professionnelle de publics en difficultés
  • Prévention de la violence dans et hors l’école

Une asphyxie des mouvements laïques complémentaires de l’école constitue pour toute la communauté éducative une régression sociale, sans précédent.

Autant de projets, services et actions éducatives au service de l’enfant, initiés et portés par nos associations, aujourd’hui menacées, qui risquent de disparaître ou d’être confiés au secteur marchand.
Sur le département de la Seine Saint Denis, les associations concernées : (à ce jour) ADOSEN, APAJH, CEMEA, DDEN, FRANCAS, GEPEM, ICEM, JPA, Ligue de l’Enseignement : FOL 93, OCCE tirent la sonnette d’alarme pour qu’une prise de conscience et une action solidaire soient menées avant le 15 novembre, jour du vote du budget.

Puisque danger il y a, tous les acteurs de l’éducation des enfants et des jeunes désirant réaffirmer le lien qui les unit à ces associations peuvent :
 
• sensibiliser leur entourage en diffusant ce document,
• intervenir dans les conseils d’école et conseils d’administration,
• médiatiser cette opération par l’envoi d’un message aux médias et institutions.


France 3 : communiquesdepresse(at)exchange.france3.fr
Le Parisien : infos_actu(at)leparisien.com


Vous pourrez retrouver ces textes et d’autres sur le blog du COmité de LIaison des MOuvements Pédagogiques et d'Education de Seine-Saint-Denis : http://climope.over-blog.com

MOBILISATION CONTRE UN DEMANTELEMENT ANNONCE…


• Le Ministère de l’Education Nationale supprimerait 800 postes d’enseignants mis à disposition des associations à la rentrée 2006...

• Une baisse substantielle des subventions est annoncée.

Face à cette double menace, l’une provenant de la Jeunesse et des Sports, l’autre venant du Ministère de
l’Education Nationale, il n’est pas possible de laisser faire et de baisser les bras.

Si la politique du gouvernement n’est pas battue en brêche, les grandes associations qui assurent une mission de service public risquent de disparaître ou d’être obligées de réduire leurs activités au détriment des enfants et des familles.

Face à cette menace, il a été demandé une audience aux parlementaires et une lettre a été adressée à tous les élus et décideurs du département.


C’est un combat qui concerne tous les acteurs de l’éducation des enfants et des jeunes, tous ceux qui n’ignorent pas que la lutte contre l’exclusion sociale passe par l’accès aux actions réalisées par nos associations.
Une asphyxie des mouvements laïques complémentaires de l’école constitue pour toute la communauté éducative une régression sociale, sans précédent.


Nous appelons le Gouvernement à renoncer aux baisses de financement et suppressions de postes afin que les associations complémentaires de l’école puissent poursuivre leurs missions.
 
Ecrit par Francas93, le Vendredi 4 Novembre 2005, 15:24 dans la rubrique "Forum".


Commentaires :

  pauline
15-01-06
à 00:21

marchandisation

Le hasard fait quand même bien les choses puisque au moment même où je m'intéresse à l'entrée des entreprises dans l'Ecole, le journal de 20 heures de France 2 y consacre un reportage de 2 minutes 30. En effet, j'ai découvert hier, vendredi 13 janvier, avec un certain émoi à la fois le fond du problème posé par la journaliste et la manière de le présenter. Vous pouvez revoir ce reportage sur le site http://jt.france2.fr/20h/

Mme Borloo-Schönberg a introduit le sujet d'une façon on ne peut plus vague, puisqu'elle prend position sans vraiment le faire. Voici ses mots:

"Lorsque les entreprises entrent dans les cours d'école pour la bonne cause, semble-t-il. Une publicité déguisée à travers des outils pédagogiques qui ont leur utilité sous certaines conditions."

Le reportage nous présente alors l'intervention d'une animatrice de Gaz de France dans une classe de CM1 d'une école publique de Lagny sur Marne. Interrogeant l'institutrice, on apprend deux choses étonnantes:

D'abord que l'institutrice n'a aucune réticence à la présentation par cette personne de l'entreprise GDF dans sa classe dans la mesure où la marque reste discrète. "Le nom de Gaz de France n'a jamais été cité, donc ça reste totalement objectif"

Et deuxièmement, que cette intervention n'était pas la première: "Quand EDF était venu c'était exactement la même chose. C'était vraiment l'électricité à la maison, la distribution et la sécurité. Il n'y avait pas eu, je vais dire, de publicité. C'était resté totalement neutre."

Les interventions des entreprises dans les écoles ne sont JAMAIS NEUTRES.  Le simple fait que le nom de Gaz de France n'ait pas été mentionné ne démontre aucunement qu'il n'y a pas eu de publicité. Premièrement, le cadreur nous montre clairement le logo, en effet de taille "raisonnable", sur les documents présentés aux enfants. Et deuxièmement, nous voyons aussi apparaître un petit personnage: une petite flamme bleue, à qui il semble arriver des "aventures". Cette flamme bleue s'appelle Méthanie. C'est la mascotte de Gaz de France depuis 1982. La télévision a d'ailleurs diffusé un dessin animé dont elle était le personnage principal. ( http://www.planete-jeunesse.com/sources/series.php3?cle=94&sec=3 ) Alors, pas de publicité? Imaginez plutôt une intervention sur le tissage du coton où le personnage présenté aux enfants serait un petit crocodile assez particulier...

Le reportage interroge ensuite le seul organisme qui semble se préoccuper de la question de ces malettes pédagogiques distribuées dans les écoles: l'INC- 60 millions de consommateurs.(http://www.conso.net/page/bases.3_education.1_la_pedagotheque.1_acces_fiches./Action-detailpedago/pedago-pedagoth_325.xml) Le représentant de l'institut nous explique les deux questions qui se posent à eux pour recommander ou non les 20 nouvelles malettes inventées chaque année par les grandes entreprises. La première est de vérifier que l'entreprise s'adresse bien aux élèves et non à leurs parents. La deuxième est la question de l'adéquation avec les programmes. La première me fait réfléchir. En repensant à la spécificité des deux entreprises citées, il apparaît qu'elles ont toutes deux le monopole de la distribution d'énergie auprès des particuliers pour l'instant. Mais cela ne va pas durer. Dans cette mesure, n'ont-ils pas intérêt à s'adresser à leurs futurs clients, et non à ceux qu'ils ont actuellement?

Le Ministère de l'Education Nationale est solidaire de ces actions, il relaie très volontiers l'information à travers les très officiels Centres de Documentation Pédagogique, ici celui du Morbihan est le contact officiel pour la malette Gaz de France:  http://www.educ-envir.org/~reeb/reeb_spip/article.php3?id_article=252

 Pauline Guyader, le 14 janvier 2006